Life in High Definition

Life in High Definition
Photo by Normand Duval

Thursday, 23 October 2014

Un Secret Bien Caché: mon père n'est pas un trou de cul

J'ai besoin de me dévoilé un secret que je garde depuis longtemps. Un secret que je me suis caché autant qu'aux autres. En partie par peur que mon expérience diffère de celle des autres membres de ma famille, et que je me retrouve toute seule au moins dans ma vérité, ce que j'apprend à me donner le droit de plus en plus. Ce qui m'aide a revisiter mon passer avec une optique plus large et les yeux du cœur ouvert plus grand.

Mon secret? Mon expérience est que mon père a été un très bon père. 

Je me suis concentré injustement sur ses faiblesses et ses manques pour la plupart de ma vie, le rendant responsable de tous les maux de mon enfance qui déteignaient sur le reste de ma vie.  Je suis prête à lever le voile de mon déni d'en être moi même responsable et de mon ignorance me laissant découvrir l'autre moitié de vérité de cet homme dont je ne me suis pas laissé aimer dans son entièreté. Ce qui m'empêche d'aimer car si je ne peux aimer cette moitié qui est en moi je ne peux vraiment aimer qui que ce soit. 

Dans les souvenirs qui m'ont été relié j'ai choisie de rester avec celui de la grande déception de mon existence pour mon père avec le fait qu'il, comme tous les autres, s'attendait au sexe opposé. Étant la 3ieme fille et non le garçon promis par mon battement de cœur rapide et la forme du ventre de ma maman, mon père qui n'a jamais caché ses sentiments à exclamer il paraît : "une autre pisseuse!". J'ai choisie de croire qu'il était seulement dégouté et désappointé, le connaissant je me demande maintenant si ce n'était pas une de ses blagues mal placé?

Avant sa mort ma mère m'avait partager que j'avais été conçu dans un moment de douceur et d'amour. Mon père lui avait même acheté une bague de diamant pour célébrer. Après la guerre d'Algérie en train de refaire leur vie en France, n'ayant pas de maison, vivant soit chez les uns et les autres ou en camping, ce jour là elle s'en rappelait être un des plus joyeux. Ses yeux souriant de souvenirs elle me confit qu'ils étaient dans un bel appartement qu'on leur avait prêté, tous deux pleins d'espoir et très amoureux.

J'ai réalisé il n'y a pas longtemps que juste en étant un bébé naissant je représentais l'espoir d'une vie meilleur, de pureté et de joie. L'espoir d'effacer la dureté, l'horreur, et le danger vécu si récemment pendant 8 ans de guerre et leur besoin d'atténuer la douleur d'avoir eu à abandonner tout ce qu'ils avaient connu et vécu depuis leur enfance.

Mon père étant l'homme de la famille, à vécu une impuissance qui la accablé toute une vie: l'echec de protéger sa femme, ses deux filles et ses parents, de la terreur et le danger que toute guerre
impose. Je suis plus consciente aujourd'hui au fait que cela la marqué profondément et affecté tous ses gestes étant un homme très sensible qui réagissait sans trop se cacher. Un trait de caractère pas facile à vivre mais une souffrance que je préfère et choisie plutôt que celle de celui qui cache à tout prix ses sentiments, sa souffrance et son impuissance.

Donc je suis née dans l'ère du changement et de la reconstruction pour ma famille. Oui la guerre d'Algérie était fini mais la lutte contre la vie de recommencer à zéro dans un monde inconnu venait tout juste de commencer. Dans un pays étranger et traite pour certain, même si appelé la mère patrie, tout était très différent commençant par le climat, paysage et végétation jusqu'à la mentalité, mœurs et
rythme de vie.

Mon père comme nous tous, à fait de son mieux avec ce qu'il connaissait.

Il paraît que ma famille à déménagé de Lyon où je suis née, parce qu'un docteur aurait recommandé l'air pure de la montagne pour soulager les maintes bronchites que j'avais eu durant ma première année. En même temps mon père visionnaire qui à toujours été intrigué/obsédé par ce qui est naturellement bon pour la santé, commençais à intégrer ses recherches sur le bien être à travers la nourriture, l'exercice et l'air pure de la nature; ceci en 1964. Peut être ma santé était la bonne excuse pour se réfugier dans les belles montagnes des Pyrénées Orientales. Là où je crois avoir vécu des plus belles années de ma jeunesse. Ma mère m'avait avoué que c'était aussi un des temps le plus heureux de sa vie.

Depuis 8 ans je me refuge moi aussi peut être pour retrouver ce bonheur, dans les montagnes et la nature des Cantons de l'Est. J'avoue que c'est ici que je me sens le plus dans mon élément là où les gens, les paysages et le rythme de vie bats plus à ma cadence. 

Hier j'ai vue un film sur la vie en Algérie avant et pendant la guerre et j'ai ressentie comment ce mode de vie me coule dans le sang bien que peut être plus celui du paysans arabe comme celui dans le film qui dit: pour eux le temps c'est l'argent, pour nous le temps que celui du français capitaliste, colonialiste. Mon père je réalise lui aussi préferait le bonheur dans la simplicité.

Cherchant à travers des vieilles photos j'ai retrouvé d'un œil nouveau une enfance riche, et un père souriant, aimant, aventureux, plein de joie de vivre. Un bon vivant dans le sens de vouloir vivre des expériences varié, de tenter le danger et l'interdit par fois oui mais surtout de vouloir partager avec sa famille des expériences uniques et palpitantes. Nous avons passé des moments inuméré en famille, que mon père essayait de capter avec maintes photos et films, je réalise voulant parader la fierté qu'il avait de sa famille et de nos moments ensemble.





Tuesday, 9 September 2014

Walking Off the Beaten Path


Every morning Normand and/or I take Zak our almost 2 yrs young german shepherd for a long walk either along Devil's road near our house that leads to a 4x4 trail through the forest or through our neighbors beautiful land of forest and open fields. I thrive on variety so I mix it up and discover new trails whenever I can. This morning alone with Zak I decided to take a turn off the trail into the forest after the orchard. I headed towards an abandoned house looking cabin (apparently once used for contraband) and continued further deep into the forest. I knew I would eventually end up either on a small trail I know well or at the tall barbed fence surrounding  the experimental farm. With that in mind I enjoyed looking around the new ground I was discovering, including a huge tree at least 200 years old, one of the rare of its generation around these parts. I eventually met up the path I recognized and continued towards the experimental farm. On the way back looking around for mushrooms I somehow got lost and no where near the path as I had walked far off. I started looking around for visual signs of where I was, either the hunting cabins in the trees, the open space behind the trees where the field is, or any other known visual, but nothing looked familiar. It's impossible for me to get lost as there are parameters I recognize within a radius of 5 km, eventually I would reach one that would indicate my position. However in that moment, I trust for the purpose of my expressing what I was ready to; I was immersed in the feeling of being where I had never been before and not trusting that it was good and fine. I was acutely aware of how my need to know where I was, was obscuring the beauty of the moment not allowing me to fully see the new ground I was treading. I was constantly looking further away at where I came from or where I was headed, instead of where I was. I could clearly feel the parallel in my life and the anguish I had caused myself during the times I was living this metaphor i.e. caught up in the fear of not knowing where I was, not trusting I would be ok. It was evident that all the times I was so bent on trying to frame my life according to known values and familiar concepts that I had missed out on the excitement of the bountiful variants that lay before me as their shapes and colors were so different from what I thought life ought to be. My life did not flow in the predestined paths I had set out for myself from which I often felt exhausted trying to swim towards as it was against the strong currents of the life force leading me away, towards river beds I did not know existed. Feelings of failure become too familiar whilst trying too hard to fit the acceptable parameters of what life should be and look like onto what it really is. Wasted opportunities to see the real beauty and the real success. How depleting it was for my inner radar to be constantly scanning in circles for the only frequencies it was programmed to pick up, missing all the others that lay eager to be acknowledged and discovered! This walk felt so vividly explicit an expression of my soul, sadly regretting all the moments of my life I had wasted being fraught with fear when walking off the beaten path. I don't know anyone that walks or has ever walked the path I do, regardless of my constant doubt it's obviously the right path for me.

Sunday, 17 August 2014

Depression, and Suicide

I too have been thinking a lot about depression and suicide as it seems to be on everyone's mind with Robin Williams leaving us as he did. I wish I could tell the world that thinking about suicide , living through depression and anxiety are more common than anyone thinks and that it doesn't only happen to people that had a rough childhood or terrible things happened to them; it happens to everyone and sometimes out of the blue with no reason even when everything seems to be just right. Everyone at some point in their lives if they are living semi conscious...questions and doubt their existence and what it's all about. It's normal! Why do we make it seem like some abnormal ill only some people are or should be subjected to? It's not a disease...or even if it is an illness like all illnesses for me it's a passage of something that needs to come out...some part of the soul that needs to say "what the fuck is all this for anyway?" And in desperate times:  "I don't want to be here anymore, I hate this game of life! it's pointless!!" I've had a few desperate moments in my life where I seriously wanted to end my life as the pain I felt in that moment was overwhelming and the only way out seem to leave my body. My first time was around 14-15 yrs old although I have no recollection as to why. I just remember wanting out of life and the thought of my family and the guilt of leaving them waking me from that desperate trance where I felt fearless and desirous of death. 

Along the way and maybe only recently I really got that I feel and am open to my pain so when it surfaces due to some life event or trigger that touches that part of me I choose to listen and be with it in its entirety and it's never pretty nor easy but I know "that too shall pass". I am not religious in any way but those words I have repeated to myself many times; and they've saved my life. I think most of us fear getting stuck in the pit of hell when we visit it or it visits us unexpectedly. We fear it will take over our lives and maybe it does for awhile and for some they may stay stuck for years and some even a lifetime. Maybe I'm naive and ignorant due to my having the ability to bounce back from very low lows and dark days, that I believe seeing it as a normal passage of life, like a natural ebb and flow moving through us to help us awaken. Maybe knowing some greats and some not so well known people who have been there and come out of these times more awake, more aware and thirstier for life than ever helped me see it as a healthy rite of passage. Something like a Native American Vision Quest going out into the wilderness facing and visiting the demons we fear in order to grow up. It took me long to accept this part of my human nature however it's no longer wrong nor a failure for me but a part of life so I can let myself sink low knowing I will again float back up when I am done, freer than ever of the demons I faced. I believe if we allow ourselves these moments without making them or us wrong even if the feeling feels horribly bad and wrong, trusting ourselves to be able to survive them; then they pass and we move on especially if we are open to the fact that there is a benifit. I may be wrong and maybe simplistic in thinking when we believe there is something 
seriously wrong for having those thoughts and feelings and that it's abnormal then it makes it all that much more unbearable and necessary to avoid, ignore, take drugs, alcohol, be hospitalized or simply bail out.  None of which are wrong in my perception, they simply are tools of survival. It's up to us to decide whether they help or not. We are all built differently and survive differently. 

Finally I do not see suicide as a crime nor a horrible failure on the part of the person leaving nor of 
those around them, I see it simply as a way out of pain, and one of the many ways in which we leave 
this world. I wonder if when we all die it isn't the soul simply saying "ok I've had enough I'm outa here!!" by which ever means there is. Although I'm pretty sure our time is previously determined by ourselves before we even embark on our human journey which often has an unhappy ending for all those left behind, and always is, in my perception, a very freeing experience for the person passing. 

Tuesday, 6 March 2012

Fragilité Libéré

Une vieille fatigue s'exprime et s'évacue de mon corps: la tension et l'énergie de toute une vie de protéger ma fragilité et vulnérabilité en la cachant. L’intérieur de mon œil; une partie très vulnérable et fragile de mon corps..maintenant, ouvert, dévoilé et en partie fragmenté...Je comprend pourquoi j'ai vécu d'énormes peurs avant, pendant et après....En une semaine entre me faire pénétrer dans mes entrailles et dans mon œil...j'ai pu montrer, vivre et survivre une grande vulnérabilité et fragilité le vivant éveillé et présente au grands inconforts...Comme une petite fille l’anesthésiste ma tenu la main tout le long de l'opération. De même durant la sigmoidoscopie, j'ai tenu la main de l’infirmière sans la lâcher. Une permission que je ne m'aurais pas donné auparavant ayant besoin de garder une apparence d'être forte et indépendante.  Durant mon attente toute seule de 4 hres avant l'opération (étant la plus jeune à se faire opéré pour la cataracte; tous les plus fragiles de santé et plus vieux son passé avant moi!) j'ai fait appelle à ma mère de venir me tenir la main de l'haut de là... j'ai imaginé ma fille le faire aussi...les 2 relié à la petite fille en moi...comme si en me donnant le droit à ce besoin je le remplissais. C'était parfait que Normand ne soit pas en pleine forme et ne puisse être là du début à la fin, bien qu'il l'était pleinement moralement, ça ma forcé et permis d'être forte et là pour moi....haleluya! J'ai appris que d'être forte c'est se donner le droit d'être faible, d'être capable de s'ouvrir à sa vulnérabilité et de pouvoir montrer sa fragilité ouvertement.

Friday, 27 January 2012

Today I Chose to Stay and Listen



I am broken.... I am on my knees begging me to listen, to stay, not to stray, not to go away. 


So many times before I could not bear to stay. 
Yes I am weak. Yes I am in need, but please do not look away. 
Stay with me. Look at me. 


It is I, the one you have for so long been afraid to see, to be. It is I, the most tender, frail parts of your interior. Why so afraid to be with me? Afraid I will make others mock you, leave you, abandon you? Ha! In your haste and fear you do just that!! You have been mean and neglectful of your inner womb, your inner child, your inner orphan.


STAY WITH ME DO NOT LOOK AWAY!


Yes there is much shame in abandoning and neglecting the most deprived, poorest, hungriest, thirstiest parts of yourself, pretending they are non existent.


Today we change all that...you HEARD the cry! You LISTENED as you called out: "I NEED YOU!" ....Yes it was ur inner child crying out...calling out to you! BRAVO!! You finally heard the cry, you finally woke up from your stupor! Never again shall we be parted, isolated, never will we feel orphaned and neglected!






From your ashes you shall rise...the true vibrant fibers of your being....shall you reconstruct.constructing...

Sunday, 1 January 2012

An Open Heart Expresses

I have been trying to find the part of me that feels badly for spending Christmas weekend in the hospital and all I can come up with is that I was relieved to have a reason not to be celebrating. It no longer has the meaning it use to; however I felt odd, weird in comparison to the rest of the world, so being in the hospital dealing with life and death was the best excuse not to.

I don't recognize myself. Who am I? Where am I heading?
I feel like I have been continuously deconstructing my inner vision which is in turn deconstructing my outer vision. What is real, what is an illusion? What is good, what is bad? Is there anything that is actually bad for me, that is actually meant to hurt me? Or is everything good and has a reason for being just by the mere fact that is it happening to me, even when it feels ultimately horribly bad and painful?

My life has taken a drastic turn and I feel constantly torn between feeling horrified and feeling privileged. How is it possible to live such an extreme contradiction all at once?

I was living la vida loca my way, living peacefully a life of leisure with only myself to look after and be responsible for, and spend all of my time just listening and being with parts of myself long neglected. In addition to sharing my life with a man who although quite different and opposite to me in many ways, is a perfect fit; someone with whom I could completely unravel myself with and discover who I am deeper and wider than with anyone. A man who like me has such a thirst for more of his freer, more authentic self.

An authentic self however is not all that we expect or hope it to be. It means giving a voice to many parts of ourselves we spend most of our life hiding, camouflaging, denying, and running away from. When you  choose consciously to stop running away and stay to hear, listen and give room to those parts of yourself to express; it isn't always a very pretty picture nor is it a pleasant experience. There is a reason why we run and hide from those parts : they are pieces of our "self" we hate, judge and are repulsed by. We therefore neglect, reject and abandon these parts, hoping they will eventually just go away. We act as if and even convince ourselves to believe they do not exist, we are so ashamed of them. More profoundly we pretend we are devoid of them because we fear for our life, we fear these parts will be the end of us if denounced and seen.

Did we really need a heart attack and all that came with it, including the excruciating incessant panic attacks? Well if I had known it was coming I would have avoided it at all cost...and so would Normand, and well... maybe we tried for a while as it took 6 weeks to discover there had been a heart attack.  Regardless, within this arduous painful experience; I can't help to see and feel the benefits. It is evident to me that unless Normand be in this precarious physical situation, he would never have been able to give a voice to all that has been expressing for the last 2 months plus...he would never have been conscious of the inner battle between what is perceived strength and weakness. The fragile, terrified voices long muffled and denied existence would remain silent and denied. They have been given the way out graciously because of his heart condition; which seems difficult for any doctor to describe and understand fully.

I personally have been through what feels like a living hell through which I have discovered a well of strength and tenacity. I have been in touch with the deepest parts of my despair, fear and powerlessness as well as my strength and ability to stay and be with tremendous suffering. This situation of crisis, of fear of losing the one person I can't live without, and of camping out in the hospital ie: the hotel of fear and suffering...has helped me be in touch with those parts of me stuffed and hidden deep inside. Voices believing I am worthless and powerless have been coming to the surface with the help of facing and being with the constant raw expression of suffering. I have been bathing in the truth of my being insufficient to protect myself and the ones I love from pain and suffering. Having the real experience of regardless of how much I try, regardless of how much I am willing: I am unable to prevent it from touching my life.

I went from an experience of feeling I was on top of the world, happy, fulfilled, and almost invincible to a close brush with death; feeling its breath hovering over me as the man I am united with in body and soul and my life as I knew it, came to very close call of coming to their end.

It may be that I will never get back to that life as it was; and that Normand may never be that physically strong and fit again. The future is unknown, unclear and has no guarantee. It may be that all that was, has had it's time and I/we lived it fully then and now we must be ready for something different. Such is life and reality: everything comes to an end, everything has it's time and it's place; we are creatures of change and transformation.

Normand is a man that exudes strength and calm. One had the sensation being around him that there was is no danger or crisis he could not face nor deal with. Although his physical strength has been affected tremendously and his spirit has been challenged at the deepest of level, I am witness to it being even more true. I am in awe of his ability to be with, with full wide open consciousness, to stay with his great pain and suffering, without withering or moving away much. I honestly would not have survived what he endured physically and emotionally both, feeling so openly and intensely the terror and the danger at hand.

With the reality of the situation and the urgency of the interventions I was forced to look at a possible future alone and all of it's implications. I was forced to look at a possible future spent caring for Normand especially when they erroneously had diagnosed 2 more heart attacks! I would not be the first nor the last. I one day will absolutely face death; mine or his first, that is the only guarantee of life no matter how dreary. The fantasy of living happily ever after, in a strong, healthy, young body forever is an extraordinary tale we tell ourselves.

When in the furry of survival, during a life's crisis we are brought to a state of oneness with the beat of our heart. Normand's heart witnessing the death of some of it's parts through myocardial infarction feeling weak and battered since no one knows how long, has finally had a voice to express all of it's stored fear of dying. An RCMP policeman does not fear or it is the death of himself or another. Believing the life and safety of many being in his hands, this man I love dearly, kept his cool zen like exterior in order to diffuse and control the most critical and dangerous of situations.  Many experiences in the chaos of hate, violence, and imminent danger did he live. I can attest to it, never having been present as I have felt and even had visuals of what those were as they exited. His heart having been broken open and living a real in the moment experience of suffocating and fearing dying;  given the right of expression; bled out every instant of fright and terror locked in. Screaming and wailing exposing the horror never allowed to show. It's been more than two months of freedom for those anxious terrifying memories and still coming.....overlapping the reality of the terror of the now heart failing and chocking. It is definite: the panic and anxiety attacks stop whenever his heart feels stronger and feels out of danger of dying.

I have been filled with terror just watching. The panic attacks, fear of dying expelling, with shortness of breath becoming hyperventilating or choking, with eyes of terror, face becoming purple, total loss of control; although only lasting less than a minute, their incessant repeating day and night, keeping us awake for days and weeks made me touch the limit of my being.

I keep feeling it unjust to have to deal with this terror on top of the reality of his weak heart and body. Why are we not able to just deal with the physical reality already difficult and given a chance to concentrate on rest and healing? Yet our connection to this terror expressing isn't it a step closer to the reality? Isn't it the voice of a heart long awaiting to be allowed to wail a life time of pain of it's fear and weakness denied? Isn't that the true healing?

For the parts of me fearing and doubting I am pretty sure the proof will be in the pudding...
I start this new year with an wider freer more open heart believing Normand's heart like him, although weaker in appearance has never been stronger and freer. The truth that our body is a temporary dwelling, is one I don't like facing. Regardless, I have faith that in whatever way we use this instrument body of ours; that we may judge in our human mind; it serves some much greater purpose.
I feel graced and tormented both by the truth of our path.

Friday, 11 November 2011

The Dance of Life

I feel so trapped.....trapped in my body, trapped in my life, in my gender, in my role as a mother, sister daughter, spouse, friend...Trapped by inner restrictions, constrictions, shoulds, have tos, can’ts, shan’ts...

I want out! I want wings to fly high in the sky! I want to look down and never go back....I want to fly higher and higher, lighter and lighter, freer and freer....

Let me be!!! Damn you!! Stop telling me who and how I should be!!! Get off of me.... you weigh me down, you depress me!!!

YOU who tries to guide me and tell me what is right from wrong....you who tells me what I should think, what I should say, how I should act, react, like it or not.....
Fuck off leave me alone!!! Let me be!! Let me find my own way....let me feel myself!!! I CAN’T HEAR, I CAN’T FEEL WITH ALL YOUR VOICES IN MY HEAD!!! BACK OFF!! FUCK THE HELL OFF!!

I need space, I need room, I need nothingness, to see, feel and observe who I am....I want out.....I want to be alone....so I can be wild and free....and discover who I really am without all the labels, identities and masks....

Why so hard to just be one self... and why so important to belong? When all I long for is to be me all along?

Do I fear who I am will scare you or woo you? If I woo you I will have to carry you...and my weight is already more than I can bare.....If I scare you, you will run away or not be yourself around me....So best I just shoo you all away! 

Shoo shoo shoo shooo SHHHHOOOOOOO!!!! Off with you!!!

Ok!!!        OKAY!!!    YOU CAN STAY!!!

I will hear what you have to say....Just one at a time please... I want to hear and be present to your essence , what and who you are and what you represent to me...how you make me feel, vibrate and irate! Sure we all have a right to exist...you must understand however that my utmost desire and responsibility IS to exist...and at times I will do whatever it takes at any cost... to survive and exist in the moment....The most painful moments, make me want to run away, far away. The moments when I say who I am should go away....

I am here to stay.... sorry to say... No one and nothing can make me go away. Like it or not, hate it or not this is who and where I am; which is, ironically and thankfully (at times); most likely to sway. This too shall pass...so allow me this dance, this chance!  Yet how, when we are such opposites? Do I mind you stepping on my feet, you ask...hmm...well yes some....and yet I know we can get along. 

Tuesday, 20 September 2011

Il était temps que je me réveille!!

Je viens tout juste de m’éveiller à une réalité de ma vie….un beau jour de septembre 2011 à 48 ans.
Je n’arrive pas à croire que j’ai gardé une image de qui je suis si erroné pendant si longtemps ?? Une image de mon identité à travers le schéma  de ma programmation : de ce que je devrais être en tant que femme et la façon que je devrait vivre ma vie.

À la fin de mes 16 ans je suis tombé amoureuse du père de ma fille. Nous avons vécu 8 ans de relation tumultueuse avec plusieurs ruptures et temps de séparation pendant lesquels j'ai vécu d’autres relations amoureuses. Cela suivis par 5.5 ans de mariage dont 2 ou3, je le partageais avec ses maitresses. Parce que c’était mon premier amour, première vraie relation ; j’ai interprété que ça devrait être celle de ma vie, qu’il devait être l’homme de ma vie ; parce qu’une bonne fille, tombe en amour, aime et fait l’amour seulement avec l’homme de sa vie. Je me demande si je suis resté accroché si longtemps ; par la force de cette empreinte génétique dans le plus profond de mes cellules et de mes gènes. Pourquoi retourner maintes fois après les rejets et ruptures douloureuses ; autre que l’idée romantique que c’était lui qui devait rester l’homme de ma vie ; le premier de mes princes charmants. Une façon de garder mon identité, virginité, et sincérité dans un même panier?  

Je ne connaissais rien d’autre comme possibilité de future que ce qui m’entourait ; le mariage à vie, les enfants, la famille, et le travail et on dirait que j’ai mis une partie de ma vie et de mon cerveau en auto pilote de suivre ce chemin prescris sans savoir ; ni penser à une alternative. Le vrai chemin de ma vie à était presque à l’inverse. Bien que jusqu’aujourd’hui ; et je n’ai jamais voulu vraiment le reconnaitre ; ce chemin que j’ai fait était milles fois plus moi et parfait que celui dont je m’étais prescris. Bien sure de mesurer mon succès de vie à celui auquel je pensais être condamné à : qui était le plus loin de ma nature et de ma liberté d’être moi ; rime seulement avec échec et défaite énorme.  


Si je réajuste ma vision, et je l’éclaircie de vérité, je vois très bien comment mon chemin, mes choix, mes parcours ce sont aligné vers un moi plus véritable et authentique. Quand j’efface le blueprint du parcours imposé et je vois le vrai trajet ; je vois un énorme succès !! J'ai eu plusieurs relations, 3 à long terme, je les ai toute vécu à fond, elles m'ont toutes fait du bien et aidé à faire sortir le mal, toutes mon transformé et m'aidé à arriver jusqu'ici; un moi plus authentique. Nul autant que celle avec Normand avec qui j'ai fait et continue de faire du millage en profondeur de coeur et d’âme...avec qui je me sens le plus chez moi, moi...lui je le garde pour longtemps, longtemps! Je m'ouvre un peu plus a ce parcours éblouissant...le chemin de ma vie de relation... 

Friday, 19 August 2011

À la Recherche de l'Impossible Équilibre!


JE SUIS TROP!!! Trop intense, trop émotionnel, trop expressive, trop confrontante, trop différente, trop ouverte, trop transparente, trop réactionnaire!!!!!!!!!!!!!!!


JE NE SUIS PAS ASSEZ!! Pas assez ce que les gens voudrait de moi.....ce que je pense qui ferait plus plaisir....plus aimé....plus de bien aux autres...docile, gentille, douce, ‘agreeable’ en anglais, qui est en accord avec tout et tout le monde… agréable….harmonieuse... Ce n’est pas agréable pour personne d’être avec quelqu’un qui exprime, qui parle d’impuissance, de douleur, d’émotion, de comment elle se sent tout le temps!!!

Le monde entiers il me semble à part quelques exceptions …est dans le déni, de leur sentiments…..de comment ils se sentent réellement…ou qu’ils vivent même des émotions! Toujours en train de pousser vers une autre réalité…bien sur ce n’est pas confortable la réalité douleur et je suis souvent dans la réaction de vouloir la fuir comme la peste moi même! C’est moi en premier que je juge! On essais tellement de projeter une image de robot sans émotions…avec un sourire et parfaite disposition, surtout avec le traquenard du Nouvel âge….tout est beau tout est parfait…je dois être zen, harmonieuse et parfaite, je suis amour et lumière…..je suis paix et tranquillité….je suis confiance…..je ne doute pas…je ne ressens pas…je nettoie mes émotions au lieu de les vivres!!! J’ai tout essayé….je la haïe cette Ostie de Nouvel âge parce que j’y ai cru et je me suis planté! Et puis maintenant je suis entouré de cette philosophie!!…Quand j’y étais à fond je me sentais toute seule, une des seules dans mon entourage et maintenant que je n’en veux plus : j’habite dans la vallée de tout est beau et bon et j’accueille parfaitement la vie! Peut-être c’est l’âge, la période de la vie où on n’a pas trop le temps ni patience de se ressentir et on cherche un baume, parce qu’il y a autres choses plus pressente et importante qui tire plus fort à nos talons, comme des petits adorables qui eux prennent beaucoup de temps et de place pour exprimer ce qui est! Je dois avouer qu’il y en a beaucoup qui veulent vraiment se faire face et qui ont une grande volonté et dévouement d’ouvrir grands les yeux et le cœur même avec une maison remplie de mômes et je les adore et admire! Il y a en d'autre de tout age qu'ils veulent seulement s’évader et se réconforter sans trop regarder trop loin ni profond; je les aime moins et je les respecte, chacun son chemin et son survie à sa façon.


Aujourd'hui je me sens seule ….en dehors de mon couple….d’avoir découvert que ce qui me sert le plus finalement et ce que je choisie au-dessus de tous c’est de VIVRES mes émotions!! Je suis persuadé que de nier ses émotions donne le cancer….Même si ce n’est pas vrai et que moi aussi je pourrais aussi mourir du cancer comme ma mère, bien que j'exprime un ta,….je choisie de vivre mes émotions plutôt que de les enfouir et les cacher….C’est tellement vibrant une émotion…cette énergie en motion…é---»motion, que de la mettre sous terre, de l’enfouir ça crée des encore plus grand geysers qu’on puisse imaginer!!! Peut-être c’est juste moi…mon expérience…tout ce que j’ai enfouie se refoule plus fort et plus grand que ça forme originale! Ce que je résiste non seulement persiste mais prends aussi de l'élan.


Ma vérité, mon expérience que je n’ose pas trop en parler est que le monde est fait d’émotions…que l’émotion est le moteur de toute créativité….et non un Dieu tout beau tout puissant! C’est la haine du soi notre moteur!!! Ce qui nous motive d'avancer, de créer, de se dépasser! Ce n’est pas l’amour!! Ce n’est pas la lumière! Oui d’accord c’est bien l’amour en devenir…la haine qui se libère et se transforme en amour….l’impuissance qui cherche sa puissance….la noirceur qui est attiré vers la lumière! La vérité qui pousse le mensonge de sortir....Shhhhhh…..personne veut parler d’impuissance…..de haine….elles n’existent pas voyons!!! Pas en moi surtout!!! Je suis juste amour…pureté et virginité!!! C’est tout ce que je peux montrer….le reste je veux le cacher…des autres…mais surtout de moi…..Quel mensonge énorme et quelle vérité les deux…oui en dessous de tous les mensonges de mon impuissance il y a ma vrai puissance….en dessous de toute ma noirceur il y a le diamant que je suis…..sauf que dans cette vie….dans ce corps humain et assez dense merci….je suis venu pour l’expérience de la terre/boue, de la merde….de l’impuissance…..si non je serais resté où j’étais!

J’essaye tellement de m’en défaire de cette merde de sentiments d’impuissance, de peur, de doute, de mes émotions!! Soyons franc!!! JE SUIS COMME TOUT LE MONDE!!!! Je fuie mon impuissance et la vérité de mes sentiments…les vilains…les affreux…les honteux!!! Je les haïe et je ne veux pas leur voir la binette !!! JAMAIS!! Et partout où je vais….je les rencontres…nez à nez!! MERDE DE MERDE!!!!


Vous aimez mon mélange d’expressions québécoises et françaises? Non? Tant pis… c’est qui je suis….un gros mélange de tout plein de choses!!!!! Je ne suis pas juste amour….je ne suis pas juste haine…je ne suis pas que la force et la sérénité…je suis aussi faiblesse et chaos… comme la terre…comme les animaux…. la nature…..comme tous les humains…


J'ai fait un 180 je ne sais pas quand exactement ou peut être ça c'est fait graduellement.....et depuis j'exprime énormément plus...et j'ai peur énormément plus...parce que je vie un risque énormément plus. Le risque d'être trop et pas assez. Ce risque je peux le prendre de plus en plus, parce que je me sens valable et capable de plus en plus.


J’apprends de me choisir avant l’autre tout les jours un peu plus....j'apprends à m'écouter, à me laisser exprimer ouvertement : ce qui me terrifie à chaque fois!!! Pour savoir ce que je ressens il faut que je me le dise, il faut que ça sorte...il faut que je le vois, que je l’entende, que je le ressens....et je ne suis pas capable toujours...toute seule dans ma tête....je ne ressens pas l'ampleur du sentiment à moins qu'il soit libéré...et déclenché avec l'aide d'un autre, d'un échange....j'ai souvent besoin d'un autre ou des autres pour m'aider à me ressentir...


Je me sens seule... sauf avec mon Normand que je ne sais pas ce que je ferais si je n'avais pas quelqu'un qui parle mon langage, qui est aussi courageux, de ressentir, d'exprimer, de se montrer vulnérable comme moi avec moi.... Je suis seule depuis plus de 48 hres; une petite retraite en passant du temps qu'avec moi...seule distraction Facebook lol! oui je sais c'est tout un monde et toute une distraction!!! Je m'en sers en titi aussi pour me ressentir pour m'exprimer...


Le premier jour j'ai ressentie beaucoup de peur de toute la liberté et l'espace que je m'offrais....juste moi dans mon univers immédiat.... il a fallu que je remplisse le vide très vite et beaucoup....refaire un meuble, faire un grand ménage...passer beaucoup de temps sur l'ordi…ça m'a pris une journée pour relaxer, ralentir et m'ouvrir à l'abondance de ma présence, du moment juste pour moi avec moi.

En m'ouvrant plus à moi j'ai ressentie ma peur de perdre ceux qui me sont le plus chers, ayant moins besoin d'eux. Avec le départ immanent de Jenica pendant un an et Normand parti faire un petit séjour en moto en solo…j’ai eu très peurs de les perdre les 2 en même temps…d’être vraiment seule….dans le monde…Jenica je n’ai pas le choix…elle doit vivre sa vie et se servir de ses propres ailes….elle jouit tellement dans le défi de se faire face dans un monde inconnu pour ressentir sa liberté et sa volonté, et capacité....Elle m’aide à faire et refaire le deuil d’une partie de moi, de la maman, de l’enfant en moi à chaque fois…J’ai appris quand elle avait 3 ans la première fois; de vivre l'abandon et de grandir en même temps qu’elle, grâce ou non à la maudite ou bénite garde partagé! J’ai appris d’être un individu en dehors du rôle de conjointe et de mère, en même temps que d’être une maman…ce qui ne serait jamais arrivé si il n’y avait pas eu de divorce…je n’aurais jamais eu autant de temps à moi seule..


Sans Normand je ne suis pas prête…je peux quelques temps mais pas longtemps. J’ai très peur qu'il meurt avant moi…et je sais que ce défis là je vais le rencontrer aussi, que ça soit moi ou lui qui part avant…


D’être seule…en solitude ça m’aide de ressentir les places en moi qui expérimente la solitude tout le temps que je n’entends pas…


Autrement je vie maintenant un rythme de vie très lent, très tranquille; j’ai souvent le temps de me ressentir…du temps à moi dans chaque journée et j'y découvre tout un univers qui m'appartiens…2-3 jours complètement seule m’aide à ressentir ma solitude, ma liberté et d’apprécier encore plus le privilège de partager ma vie avec quelqu’un qui me va à merveille…


Le prix d'apprendre à me choisir, à m'aimer, à m’accepter, de me donner liberté d'être ce que je suis dans le moment....d'apprendre à me faire plaisir au lieu d'attendre que les autres le fasse pour moi...est : que je me ressens plus…surtout mes peurs…la peur de ne pas être ce que les autres veulent de moi…de finir toute seule isolé du monde entier. J’ai choisi d’être seule au lieu de me joindre à une fête que je savait serait très amusante…je me suis jugé d’être une recluse, de choisir ma propre compagnie à la place d’une multitude de personne que j’aime bien.. Je comprends maintenant que cela ma servie énormément, de rester avec moi..de me choisir…de me faire confiance que je suis plus importante…assez…qu’un beau party ben l’fun!  C’était un grand pas.


J’ai l’impression de prendre un risque à chaque fois que je prends un autre pas vers moi…le risque de m’éloigner des autres… de m’isoler….d’être seule à jamais….


Comme le dicton le cite, je crois réellement « qu’il vaut mieux être seule que mal accompagné ». Surtout; je choisie d’être fidèle à moi et ma vérité du moment plus que jamais.


J'ai l'impression que tout cela est bien décousue et je ressens aussi un gros soulagement de l'avoir pondu! 



Monday, 25 April 2011

RIP Jésus Christ....c'est moi qui est en charge de ma vie maintenant....

Je questionne mon expérience de Jésus Christ ce matin dimanche de Pâques 2011.
J’ai eu la chance d’éviter une éducation religieuse parce que nous avons quitter la France et le petit village (et la belle Cathédrale de Prades) où mes parents suivaient les mœurs comme tout le monde. En arrivant au Canada le survie de tout les jours dans un monde complément étranger était primordiale ; les mœurs et l’églises (« y en avait ben trop des églises» !) pouvaient attendre ! Bien que j’en suis sortie libéré et soulagé que cela n’est jamais redevenu important pour mes parents ; je n’avais pas oublié que mes sœurs elles ; avaient fait du catéchisme et leur communion. Cet événement; sans trop comprendre ce que tout cela représentait, m’avait l’air d’être très important ; toutes belles habiller en blanc avec des fleurs dans les cheveux ! Pourquoi moi je n’en avait pas eu le droit ? Cela m’a hanté pendant mes 7-8 ans ; pensant qu’il me manquait quelque chose en comparaison... j’étais obsédé par l’idée qu’il fallait que je fasse ma communion pour être comme les autres.

Je n’était pas consciente que cela était un cadeau qui m’aiderait vers de profonds questionnements sur moi-même et la vie. Comme je n’avais pas eu d’idée préconçue à travers une éducation religieuse je recherchais des réponses en moi.
Pour compenser ce que je vivais comme un manque j’ai développé une relation amicale avec cet âme d'un homme qu’on appelait Jésus Christ. Quelqu’un, il me semblais;  que les gens avait pas mal d’estime pour…et puis c’était un homme et non un Dieu mystique dont je ne m’identifier point. Tout les soirs je faisais ma prière comme ma sœur m’avait appris et j’avais une discussion avec Jésus qui jouait le rôle de confident. C’était un bon exercice d’expression pour mieux me ressentir ; et pour m’entendre.

Dans mon adolescence j'ai participé aux pâques Orthodoxe ; un rituel qui m’a aidé à conscientiser ce que signifie Pâques dans le monde. Le vendredi Pâque ils reconstituent la mort de Jésus Christ avec une procession et une messe; le samedi soir ils célébrent la renaissance de Jésus Christ à partir de minuit après une messe ; à quel moment tout le monde se dit "Christos Anesti"... « le Christ est ressuscité ! » et allume une chandelle qu’ils ramènent à la maison pour représenter la lumière de Jésus Christ. Comme je choisissais cette expérience plutôt qu’elle soit inculqué et enforci ; j’en ai beaucoup bénéficié.

J’ai passé une partie de ma vie à croire que ce qui était inscrit dans un livre ; incluant une bible ; que ce qui était enseigner et dicté par ceux en autorité; devait être vrai. Ça m’a pris du temps à comprendre que c’était la vérité de quelqu’un surement et pas nécessairement la mienne !….Avec le temps j’ai appris à croire en moi plus que tout autre expérience écrite ou non…de croire en mon expérience…mon vécu comme le plus réel…le plus vrai de tout, pour moi.

Aujourd’hui je vois Jésus Christ comme un simple homme dont on à projeté tout le sort de notre humanité ; et dont nous avons donné la responsabilité de nous en libérer. Je vois JC comme un homme mal dans sa peau qui a prit sur ses épaules tout le sort de l’humanité parce que lui aussi comme nous, à projeté son propre sort. Il a prit responsabilité de ce qu’il ne lui appartenait pas. Je te libère JC de toute responsabilité sur ma propre vie…j’en suis responsable entièrement ; complètement : du bon et du mauvais….RIP…prends soin de toi maintenant…