Life in High Definition

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Photo by Normand Duval

Friday 5 June 2009

Réponse et partage de mon expérience du Pardon à l'Articles dans la Presse sur Le Pardon par Michele Ouimet

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/200906/02/01-862425-le-pardon.php Excellents articles sur le pardon. J’aime la façon dont vous décrivez tout les points de vue en nous laissant de l’espace pour ressentir notre propre vérité. J’étais curieuse de connaître l’expérience de ces parents qui ont pu pardonné une chose si monstrueuse bien que j’ai évité de lire tout autre article sur le meurtre agressif et horrifique de ces deux jeunes personnes. La capacité de violence et de haine chez les autres nous touche très personnellement, elle nous fait très peur. Cela viens nous chercher très précisément intérieurement. Dans mon experience le vrai pardon vient quand nous nous sommes pardonné de nos jugements de nos propres atrocité et ce que nous jugeons comme horrifique en nous. Je me dit que c’est ce que M. Dupont essayé de faire en étreignant le meurtrier et violeur de sa fille. Il est évidant pour moi que la famille Dupont, loin de ne pas souffrir ni d’être laissé indifférant par l’horreur qu’ils ont vécu, on survécu de la seule façon qu’ils en étaient capable. Yvan Marcil la bien dit : il est plus facile de croire en Dieu; tous ce que nous associons avec bonté, générosité, amour, lumière etc.… que de croire en l’humain et la réalité que nous sommes aussi haine, colère, rage, vengeance, violence, noirceur…. J’ai expérimenté moi aussi d’avoir utilisé le pardon pour survivre, bien que j’étais loin d’en être consciente dans le temps. Il y a 15 ans après avoir ressentie le plus de rage et de douleur dont j’étais capable dans le temps, je me suis accroché à l’idée de pardonner ma sœur, avec qui j’étais très proche, et mon mari, d’avoir eu une aventure amoureuse pendant 2 mois. J’ai quitté mon mari après avoir appris qu’il en avait eu une autre pendant beaucoup plus de temps mais j’ai gardé une relation très amicale et proche avec lui pour ma survie et sainteté d’esprit, bien que cela dépassé l’entendement de bien des personnes. J’étais complètement dépassé par le fait que je devais refaire ma vie, avoir tous misé sure cette relation et notre petite famille. À l’âge de 30 ans je devais recommencer à zéro avec une petite fille de 3 ans pour qui j’avais échoué de crée et maintenir une famille idéale intacte. Avec l’incitation des événements, j’ai aussi quitté mon business ou j’étais partenaire avec ma sœur. En plus de continuer plus profondément dans un cheminement spirituelle, je suis retourné aux études : une envie que j’avais depuis longtemps. Pendant 6 ans en travaillant à temps partiels j’ai œuvré pour atteindre un Bach en psychologie à Concordia et une maitrise en Counselling psychology à McGill. Je n’avais pas le temps ni l’énergie de ressentir autre chose que du pardon. La méditation, le yoga et mon cheminement spirituelle m’aidaient à contrôler mon intérieur, de trouver un espace calme et équilibré. Je suis d’accord avec M. Marcil : c’était « une manipulation de l’intérieur ». Malgré que cela m’a vraiment aidé et ma soutenu jusqu’au moment ou j’ai pu avoir plus de recul, d’espace et le courage d’aller plus profond dans ma douleur et le restant de ma rage. 13 ans plus tard sachant que ma fille était assez grande pour faire ses propres opinions, après que ma mère soit morte et que je n’avais plus besoin de garder bonne face pour la rendre heureuse, après que le père de ma fille se sente plus sécurisé dans une nouvelle relation et que je n’avais plus besoin de le soutenir émotionnelle, là je me suis donné le droit de m’occuper de moi. Aussi j’étais plus prête à me prendre en charge et de me faire face au lieu de me cacher dans l’image d’une mère Theresa qui est tout ce qui à de bon et généreux pour ne pas faire face à ma haine, et violence intérieur. Seulement 13 ans plus tard j’ai étais prête à ressentir la profondeur de ma haine, de ma rage envers mon ex qui ma presque immédiatement pointé envers ma haine et rage envers moi-même. La haine d’avoir échoué en tant que femme, que mère, fille et sœur. J’avais échoué grandement dans mes attentes idéalistes de me construire une vie pleine d’amour et de bien être. D’être entouré et de vivre que de belles choses. La réalité que je n’étais pas juste une bonne petite fille pleine d’amour m’horrifier tellement que je l’ait enfouie le plus profondément possible et je me suis très habilement caché derrière un persona de bonté, générosité et d’amour. Depuis je me donne de plus en plus le droit de ressentir mes émotions les moins acceptable ou confortable et le plus j’accepte mon humanité et celle des autres. A mon avis il est impossible d’atteindre un endroit de paix et de laisser aller complet envers les actes horrifique de notre humanité sans accepter complètement notre humanité . Je pense que c’est une acte impossible tant que nous vivons dans l’expérience du corps….et cela nous empêcherait de grandir, de vouloir nous réalisé..… Merci beaucoup pour votre article, il à déclenché en moi beaucoup de réflexions et de réalisation! Marie-Noëlle Gagnieux