Life in High Definition

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Photo by Normand Duval

Thursday 23 October 2014

Un Secret Bien Caché: mon père n'est pas un trou de cul

J'ai besoin de me dévoilé un secret que je garde depuis longtemps. Un secret que je me suis caché autant qu'aux autres. En partie par peur que mon expérience diffère de celle des autres membres de ma famille, et que je me retrouve toute seule au moins dans ma vérité, ce que j'apprend à me donner le droit de plus en plus. Ce qui m'aide a revisiter mon passer avec une optique plus large et les yeux du cœur ouvert plus grand.

Mon secret? Mon expérience est que mon père a été un très bon père. 

Je me suis concentré injustement sur ses faiblesses et ses manques pour la plupart de ma vie, le rendant responsable de tous les maux de mon enfance qui déteignaient sur le reste de ma vie.  Je suis prête à lever le voile de mon déni d'en être moi même responsable et de mon ignorance me laissant découvrir l'autre moitié de vérité de cet homme dont je ne me suis pas laissé aimer dans son entièreté. Ce qui m'empêche d'aimer car si je ne peux aimer cette moitié qui est en moi je ne peux vraiment aimer qui que ce soit. 

Dans les souvenirs qui m'ont été relié j'ai choisie de rester avec celui de la grande déception de mon existence pour mon père avec le fait qu'il, comme tous les autres, s'attendait au sexe opposé. Étant la 3ieme fille et non le garçon promis par mon battement de cœur rapide et la forme du ventre de ma maman, mon père qui n'a jamais caché ses sentiments à exclamer il paraît : "une autre pisseuse!". J'ai choisie de croire qu'il était seulement dégouté et désappointé, le connaissant je me demande maintenant si ce n'était pas une de ses blagues mal placé?

Avant sa mort ma mère m'avait partager que j'avais été conçu dans un moment de douceur et d'amour. Mon père lui avait même acheté une bague de diamant pour célébrer. Après la guerre d'Algérie en train de refaire leur vie en France, n'ayant pas de maison, vivant soit chez les uns et les autres ou en camping, ce jour là elle s'en rappelait être un des plus joyeux. Ses yeux souriant de souvenirs elle me confit qu'ils étaient dans un bel appartement qu'on leur avait prêté, tous deux pleins d'espoir et très amoureux.

J'ai réalisé il n'y a pas longtemps que juste en étant un bébé naissant je représentais l'espoir d'une vie meilleur, de pureté et de joie. L'espoir d'effacer la dureté, l'horreur, et le danger vécu si récemment pendant 8 ans de guerre et leur besoin d'atténuer la douleur d'avoir eu à abandonner tout ce qu'ils avaient connu et vécu depuis leur enfance.

Mon père étant l'homme de la famille, à vécu une impuissance qui la accablé toute une vie: l'echec de protéger sa femme, ses deux filles et ses parents, de la terreur et le danger que toute guerre
impose. Je suis plus consciente aujourd'hui au fait que cela la marqué profondément et affecté tous ses gestes étant un homme très sensible qui réagissait sans trop se cacher. Un trait de caractère pas facile à vivre mais une souffrance que je préfère et choisie plutôt que celle de celui qui cache à tout prix ses sentiments, sa souffrance et son impuissance.

Donc je suis née dans l'ère du changement et de la reconstruction pour ma famille. Oui la guerre d'Algérie était fini mais la lutte contre la vie de recommencer à zéro dans un monde inconnu venait tout juste de commencer. Dans un pays étranger et traite pour certain, même si appelé la mère patrie, tout était très différent commençant par le climat, paysage et végétation jusqu'à la mentalité, mœurs et
rythme de vie.

Mon père comme nous tous, à fait de son mieux avec ce qu'il connaissait.

Il paraît que ma famille à déménagé de Lyon où je suis née, parce qu'un docteur aurait recommandé l'air pure de la montagne pour soulager les maintes bronchites que j'avais eu durant ma première année. En même temps mon père visionnaire qui à toujours été intrigué/obsédé par ce qui est naturellement bon pour la santé, commençais à intégrer ses recherches sur le bien être à travers la nourriture, l'exercice et l'air pure de la nature; ceci en 1964. Peut être ma santé était la bonne excuse pour se réfugier dans les belles montagnes des Pyrénées Orientales. Là où je crois avoir vécu des plus belles années de ma jeunesse. Ma mère m'avait avoué que c'était aussi un des temps le plus heureux de sa vie.

Depuis 8 ans je me refuge moi aussi peut être pour retrouver ce bonheur, dans les montagnes et la nature des Cantons de l'Est. J'avoue que c'est ici que je me sens le plus dans mon élément là où les gens, les paysages et le rythme de vie bats plus à ma cadence. 

Hier j'ai vue un film sur la vie en Algérie avant et pendant la guerre et j'ai ressentie comment ce mode de vie me coule dans le sang bien que peut être plus celui du paysans arabe comme celui dans le film qui dit: pour eux le temps c'est l'argent, pour nous le temps que celui du français capitaliste, colonialiste. Mon père je réalise lui aussi préferait le bonheur dans la simplicité.

Cherchant à travers des vieilles photos j'ai retrouvé d'un œil nouveau une enfance riche, et un père souriant, aimant, aventureux, plein de joie de vivre. Un bon vivant dans le sens de vouloir vivre des expériences varié, de tenter le danger et l'interdit par fois oui mais surtout de vouloir partager avec sa famille des expériences uniques et palpitantes. Nous avons passé des moments inuméré en famille, que mon père essayait de capter avec maintes photos et films, je réalise voulant parader la fierté qu'il avait de sa famille et de nos moments ensemble.





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